Cette citation, qui fait partie de mes favorites, me permet d'aborder un sujet plus sérieux que les précédents, mais nettement moins réjouissant. Durant mes nombreuses années d'étude, j'ai eu la chance de rencontrer un bon nombre de personnes de tous horizons que j'ai apprécié, adoré, détesté, ou haï (rarement tout de même), mais qui ne m'ont jamais laissé indifférent.
J'aurai souhaité ne pas en côtoyer certaines qui n'ont jamais fait partie de mon environnement, même avec la plus grande volonté du monde, par divergences d'opinions, de caractère ou de modes de vie trop profondes (pour m'éviter d'être désagréable et de proférer des grossièretés...).
Je n'emploierai d'ailleurs pas le terme de connaissance pour ces individus, le terme n'étant pas vraiment adapté car comme le disait Coluche: "pour critiquer les gens, il faut les connaître et pour les connaître il faut les aimer", c'est pourquoi je me suis bien gardé d'émettre la moindre critique à leur égard...
D'autres personnes sont continuellement restées au rang de vague connaissance malgré un respect mutuel clairement affiché , la plupart se sont limitées au simple stade de la camaraderie de circonstance (les soirées et quelques repas en commun) alors que quelques-unes se sont ancrées durablement dans mon entourage proche et m'apparaissent aujourd'hui comme de fidèles ami(e)s.
Mais c'est à ceux qui me semblaient faire partie de cette dernière catégorie à un moment donné de mon parcours que s'adresse ce billet.
Il est des journées maussades lorsque les heures me paraissent interminables, pendant lesquelles je me laisse aller à regarder quelques photos des années précédentes afin de tuer le temps. Ces dernières mettent en évidence une bande de potes qui a l'air visiblement heureuse d'être ensemble à ce moment précis.
Mais à l'heure où j'écris ces lignes, beaucoup de ces collègues m'apparaissent désormais très lointains, comme sortis d'une autre époque, débarqués subitement d'un passé pourtant récent, mais qui semble tellement loin qu'on se demande même s'il a réellement eu lieu...
Il fût pourtant une période où nous étions constamment ensemble, où nous n'envisagions pas une soirée séparément, où nous étions si proches.
Et la promiscuité instaure au fur et à mesure une relation d'amitié, qui transforme un individu lambda en un ami, en une personne qui vous est chère, que vous aimez à votre façon, et pour qui vous êtes toujours présent.
Mais le temps passe, chacun suit sa voie et fait sa vie comme il l'entend, ses fréquentations changent et il en oublie petit à petit ses relations passées.
Je pourrais blâmer certains de ne pas avoir chercher à garder ne serait-ce qu'une correspondance régulière, et de ne pas avoir donner suite aux diverses sollicitations, mais je ne suis peut-être pas irréprochable...
On laisse s'écouler une certaine période sans prendre le moindre contact, que l'on tente de justifier par le manque de temps. Mais préserver une amitié ne mériterait-elle pas qu'on sacrifie parfois quelques minutes de son précieux temps ? Une amitié doit savoir s'entretenir au delà de l'éloignement, au delà des circonstances, et c'est de là qu'elle tient ses fondements et ses principes. Certains ne se voient que très peu mais restent amis de longue date...
Lorsque bien trop tard les gens se rappellent par hasard à notre bon souvenir, la distance s'est trop durablement installée et crée un gêne que l'on a du mal à surmonter.
Alors on reste comme des cons avec le nom en surbrillance sur le portable sans appuyer sur la touche "Appel" et l'on se refuse de taper sur la barre d'Entrée lorsque la fenêtre de conversation s'affiche sur MSN.
Je regrette aujourd'hui d'avoir perdu de vue certain(e)s, et je m'aperçois avec le recul que je ne les connaissais pas vraiment en dehors du quotidien, et que je n'ai pas pris ou eu le temps nécessaire de les apprécier pendant ces années passées ensemble.
De nos jours Facebook et MSN semblent créer l'illusion que l'on peut "retrouver" ces personnes, mais ce n'est finalement qu'avec nos amis et notre entourage que l'on discute, que l'on partage.
Aujourd'hui ces clichés que je me remémore avec nostalgie me paraissent jaunis par le temps, mais les sourires restent figés pour toujours; une autre génération a pris le pas, et j'espère qu'elle saura perdurer afin qu'elle ne fasse pas partie des souvenirs...
vendredi 15 mai 2009
lundi 4 mai 2009
"Dieu a fait l'homme à son image, c'est rassurant, ça veut dire qu'il aime le foot..." [Patrick Timsit]
17 août 1994, du haut de mes 9 ans (et demie, comme on se sent obligé de préciser à cet âge là...) je suis autorisé pour la première fois à regarder le match de footall de la soirée, qui opposait, ce soir là, en amical, la France à la République Tchèque. J'insistais depuis quelques temps déjà pour "regarder le foot" et enfin le précieux sésame m'était accordé par l'autorité parentale qui décidait alors de mes soirées télé... ou pas (et ce fût souvent le cas) !!!
Les Français menés 2-0 allaient, dans les dernières minutes de jeu, accrocher un match nul honorable face au futur finaliste de l'Euro 96, par un doublé salvateur d'un jeune inconnu, mais prometteur, entré à la fin du match, un certain Zinédine Zidane...
Pour l'anecdote, mon premier souvenir footballistique correspond donc au premier faît de gloire de notre Zizou national et s'inscrit en préambule du sujet que je souhaite évoquer aujourd'hui, à savoir ma passion pour le football, que je pense partager avec quelques-uns d'entre vous...
Depuis ce fameux match, j'ai toujours été passionné par ce sport, qui pour beaucoup reste un fabuleux générateur d'émotions et de rassemblement, comme en témoigne l'engouement populaire pendant la période faste de l'équipe de France auréolée de la coupe du monde et du championnat d'Europe (quels souvenirs...!!!).
Un vrai supporter, auquel je m'associe, ne regarde pas un match de football, il le vit...
Il ne peut rester neutre et serein face au déroulement de la partie et ressent un certain stress se traduisant par les cris ("waaaaaaiiiiisss!!!", "fraaaaaaaappppeee !!!") , par les gueulantes ("Lâche ta balle, putain !!!", "Mais quelle chèvre !!!"), et surtout, bien souvent, par une incroyable mauvaise foi face à l'arbitrage ("mais ya faute, putain !!!", "Ya péno, merde !!!") qu'il juge constamment en la défaveur de son équipe (et parfois à juste titre tout de même...).
En ce point, certains détracteurs le perçoivent, à tord, comme un beauf car de plus , il aime à regarder les matchs en compagnie de ses amis et partager en toute convivialité un précieux breuvage à base de levure, d'eau, de malt et de houblon, autrement appelé bière...
Le résultat d'une rencontre a souvent une grande influence sur l'humeur de ce dernier, qui pendant 90 minutes au minimum est quelque peu déconnecté du monde réel, dès lors que l'enjeu du match est jugé d'importance.
Car tout bon passionné qui se respecte a son club de coeur, souvent conditionné par sa position géographique, auquel il reste fidèle quelque soit la situation actuelle de celui-ci, et qu'il perçoit sans objectivité comme le plus populaire, le plus historique, le mieux soutenu...
Il prend souvent un plaisir non dissimulé à chambrer les supporters adverses lors d'une contre-performance de leurs équipes, et tout prétexte est jugé bon pour s'adonner à la moquerie, dans une ambiance qui se veut bon enfant. C'est par la maîtrise de ce dernier point que l'on différencie un supporter, qui vient regarder un spectacle en famille ou entre amis, d' un hooligan, un voyou, un vandale (un con fini en somme) qui se rend au stade pour foutre la merde quelque soit la manière, quelque soit le déroulement du match, et contribue par sa connerie à porter préjudice à l'image du football, du faît qu' il prétend légitimiser ses actes par un excès de passion...
Ce climat d'insécurité et les bagarres entre "supporters" aux abords des enceintes de fooball nous fait petit à petit oublier que le foot n'est qu'un jeu, et que d'un score, si défavorable soit-il, ne dépend pas une vie...
Pour conclure, le lobby publicitaire / marketing / télévisuel a également contribuer à dénaturer progressivement les valeurs de ce sport, qui se chiffrent désormais en milliards d'Euros, et à faire la part belle aux clubs les plus fortunés au détriment des plus modestes, comme en témoigne la réforme de la Coupe d'Europe des clubs Champions (au profit de la très lucrative Champion's League) à laquelle ne peuvent plus espérer participer les champions des pays moins favorisés, à moins de passer 27 tours de qualifications !!!
En ce sens, le monde de football reflète tout simplement le monde actuel, mais il demeure néanmoins une passion immodérée pour des millions d'individus, et contribue à procurer des joies intenses et à faire quelque fois oublier la réalité du quotidien...
Pour illustrer mes propos sur le rendu émotionnel du football, cette petite vidéo se rappellera à votre bon souvenir... J'en ai encore des frissons, bien des années plus tard !
Les Français menés 2-0 allaient, dans les dernières minutes de jeu, accrocher un match nul honorable face au futur finaliste de l'Euro 96, par un doublé salvateur d'un jeune inconnu, mais prometteur, entré à la fin du match, un certain Zinédine Zidane...
Pour l'anecdote, mon premier souvenir footballistique correspond donc au premier faît de gloire de notre Zizou national et s'inscrit en préambule du sujet que je souhaite évoquer aujourd'hui, à savoir ma passion pour le football, que je pense partager avec quelques-uns d'entre vous...
Depuis ce fameux match, j'ai toujours été passionné par ce sport, qui pour beaucoup reste un fabuleux générateur d'émotions et de rassemblement, comme en témoigne l'engouement populaire pendant la période faste de l'équipe de France auréolée de la coupe du monde et du championnat d'Europe (quels souvenirs...!!!).
Un vrai supporter, auquel je m'associe, ne regarde pas un match de football, il le vit...
Il ne peut rester neutre et serein face au déroulement de la partie et ressent un certain stress se traduisant par les cris ("waaaaaaiiiiisss!!!", "fraaaaaaaappppeee !!!") , par les gueulantes ("Lâche ta balle, putain !!!", "Mais quelle chèvre !!!"), et surtout, bien souvent, par une incroyable mauvaise foi face à l'arbitrage ("mais ya faute, putain !!!", "Ya péno, merde !!!") qu'il juge constamment en la défaveur de son équipe (et parfois à juste titre tout de même...).
En ce point, certains détracteurs le perçoivent, à tord, comme un beauf car de plus , il aime à regarder les matchs en compagnie de ses amis et partager en toute convivialité un précieux breuvage à base de levure, d'eau, de malt et de houblon, autrement appelé bière...
Le résultat d'une rencontre a souvent une grande influence sur l'humeur de ce dernier, qui pendant 90 minutes au minimum est quelque peu déconnecté du monde réel, dès lors que l'enjeu du match est jugé d'importance.
Car tout bon passionné qui se respecte a son club de coeur, souvent conditionné par sa position géographique, auquel il reste fidèle quelque soit la situation actuelle de celui-ci, et qu'il perçoit sans objectivité comme le plus populaire, le plus historique, le mieux soutenu...
Il prend souvent un plaisir non dissimulé à chambrer les supporters adverses lors d'une contre-performance de leurs équipes, et tout prétexte est jugé bon pour s'adonner à la moquerie, dans une ambiance qui se veut bon enfant. C'est par la maîtrise de ce dernier point que l'on différencie un supporter, qui vient regarder un spectacle en famille ou entre amis, d' un hooligan, un voyou, un vandale (un con fini en somme) qui se rend au stade pour foutre la merde quelque soit la manière, quelque soit le déroulement du match, et contribue par sa connerie à porter préjudice à l'image du football, du faît qu' il prétend légitimiser ses actes par un excès de passion...
Ce climat d'insécurité et les bagarres entre "supporters" aux abords des enceintes de fooball nous fait petit à petit oublier que le foot n'est qu'un jeu, et que d'un score, si défavorable soit-il, ne dépend pas une vie...
Pour conclure, le lobby publicitaire / marketing / télévisuel a également contribuer à dénaturer progressivement les valeurs de ce sport, qui se chiffrent désormais en milliards d'Euros, et à faire la part belle aux clubs les plus fortunés au détriment des plus modestes, comme en témoigne la réforme de la Coupe d'Europe des clubs Champions (au profit de la très lucrative Champion's League) à laquelle ne peuvent plus espérer participer les champions des pays moins favorisés, à moins de passer 27 tours de qualifications !!!
En ce sens, le monde de football reflète tout simplement le monde actuel, mais il demeure néanmoins une passion immodérée pour des millions d'individus, et contribue à procurer des joies intenses et à faire quelque fois oublier la réalité du quotidien...
Pour illustrer mes propos sur le rendu émotionnel du football, cette petite vidéo se rappellera à votre bon souvenir... J'en ai encore des frissons, bien des années plus tard !
mardi 28 avril 2009
"Le bonheur, c'est tout ce qui arrive entre deux emmerdements..." [Jean-Baptiste Lafond]
En guise de premier article, je vais traiter d'un sujet léger mais qui touche chacun d'entre nous, de près ou de loin, à savoir les brèves petites contrariétés sans conséquence du quotidien qui ont le don de nous agacer fortement, voir plus si affinités...
Ces petits riens, fruits de la maladresse, de la malchance, de la négligence, de la fatigue (j'en passe et des meilleurs...) suffisent souvent à nous mettre en rogne pour la journée, dès lors qu'ils se produisent, comme c'est souvent le cas, le matin lorsqu'on est pressé, ou à un quelconque autre moment inopportun.
La loi de Murphy, dite "la loi de l'emmerdement maximal" s'applique malheureusement que trop bien pour beaucoup d'entre nous, et je vais dresser ici une liste non exhaustive, de tous ces petits tracas qui nous font passablement chier !!! (car passé un moment, il faut dire les choses clairement et tel qu'on les ressent...). N'hésitez pas à apporter votre contribution.
Ainsi je qualifierai de gênants, voir de très énervants, les évènements suivants tirés de mon expérience personnelle et de la vie de tous les jours :
- renverser son café le matin en faisant malencontreusement bouger la table
- faire tomber la célèbre biscotte, inspiratrice de la loi de Murphy, du côté qui ne nous arrange pas vraiment (mais alors pas vraiment du tout...)
- casser un truc, un verre par exemple (plein, tant qu'à faire...) à cause d'un geste brusque non contrôlé et que l'on regrette fortement par la suite.
- faire chauffer une plaque et se rendre compte que ce n'était pas la bonne et que le plat, par conséquent, est toujours aussi froid (on se sent d'ailleurs particulièrement con sur le coup).
- revenir en chaussettes dans la salle de bain après avoir pris la douche et patauger dans la flotte (il n'y a plus qu'à espérer que ce n'était pas la dernière paire propre dans le placard..).
- choisir la seule file de supermarché qui n'avance pas, parce que le ou les client(s) précédent(s) ont acheté le seul article non étiqueté du magasin (tu voudrais y faire exprès, tu n'y arriverai pas!), ont oublié de faire peser les haricots, mettent 3 plombes à sortir la monnaie (les vieux surtout, le temps qu'ils pigent qu'on compte plus en anciens francs depuis 1959), ou n'ont rien compris à la promo du mois et râlent après la caissière.
- choisir la seule file au péage autoroutier ou le gars arrive à faire tomber sa carte bleue entre sa bagnole et la borne, ou n'est pas dans la bonne file (sérieux, faut être con quand même...) se lançant alors dans une marche arrière périlleuse qui emmerde tout le monde...
- tomber systématiquement, que ce soit à la banque, à la boulangerie, à la maison de la presse, et partout ailleurs, derrière le seul clampin qui a 15000 trucs à faire ou à acheter ce jour là, à croire que ça fait 8 ans qu'il n'est pas venu.
- arriver 5 à 10 minutes avant la fermeture d'un établissement, à défaut de pouvoir venir plus tôt, et que la nana en souriant te sort un "Désolé on ferme" qui pour toi résonne cruellement comme un "Désolé on t'emmerde mais on est des branleurs".
- avoir grand beau temps toute la semaine quand on est au bureau (généralement on crève de chaud) et qu'on se tape un week-end pluvieux et orageux où on ne peut pas mettre le nez dehors, à rester enfermé comme des cons chez nous.
- les transports en commun qui sont en retard ("le train TGV numéro 48765 à destination de Nancy arrivera avec un retard de 40 minutes voie B") ou en grève pour on ne sait quelle obscure raison ("le trafic sera fortement perturbé sur la ligne A").
- les hotlines ("Veuillez patienter, un agent va être mis à votre disposition") et cet interminable concerto pour violons qui t'énerve, t'énerve, t'énerve....
- ton PC qui t'abandonne du jour au lendemain avec pour seule lettre d'adieu un énigmatique "fatal error system 0x%ft&76q", te contraignant ainsi à appeler......... la hotline !!!! (et oui...)
Il y a beaucoup d'autres exemples que je n'ai pas cité ou qui ne me viennent pas à l'esprit mais force est de constater que, sans ces petits soucis, la vie quotidienne n'en serait que plus belle, et les gens beaucoup plus calmes et sereins...
Ces petits riens, fruits de la maladresse, de la malchance, de la négligence, de la fatigue (j'en passe et des meilleurs...) suffisent souvent à nous mettre en rogne pour la journée, dès lors qu'ils se produisent, comme c'est souvent le cas, le matin lorsqu'on est pressé, ou à un quelconque autre moment inopportun.
La loi de Murphy, dite "la loi de l'emmerdement maximal" s'applique malheureusement que trop bien pour beaucoup d'entre nous, et je vais dresser ici une liste non exhaustive, de tous ces petits tracas qui nous font passablement chier !!! (car passé un moment, il faut dire les choses clairement et tel qu'on les ressent...). N'hésitez pas à apporter votre contribution.
Ainsi je qualifierai de gênants, voir de très énervants, les évènements suivants tirés de mon expérience personnelle et de la vie de tous les jours :
- renverser son café le matin en faisant malencontreusement bouger la table
- faire tomber la célèbre biscotte, inspiratrice de la loi de Murphy, du côté qui ne nous arrange pas vraiment (mais alors pas vraiment du tout...)
- casser un truc, un verre par exemple (plein, tant qu'à faire...) à cause d'un geste brusque non contrôlé et que l'on regrette fortement par la suite.
- faire chauffer une plaque et se rendre compte que ce n'était pas la bonne et que le plat, par conséquent, est toujours aussi froid (on se sent d'ailleurs particulièrement con sur le coup).
- revenir en chaussettes dans la salle de bain après avoir pris la douche et patauger dans la flotte (il n'y a plus qu'à espérer que ce n'était pas la dernière paire propre dans le placard..).
- choisir la seule file de supermarché qui n'avance pas, parce que le ou les client(s) précédent(s) ont acheté le seul article non étiqueté du magasin (tu voudrais y faire exprès, tu n'y arriverai pas!), ont oublié de faire peser les haricots, mettent 3 plombes à sortir la monnaie (les vieux surtout, le temps qu'ils pigent qu'on compte plus en anciens francs depuis 1959), ou n'ont rien compris à la promo du mois et râlent après la caissière.
- choisir la seule file au péage autoroutier ou le gars arrive à faire tomber sa carte bleue entre sa bagnole et la borne, ou n'est pas dans la bonne file (sérieux, faut être con quand même...) se lançant alors dans une marche arrière périlleuse qui emmerde tout le monde...
- tomber systématiquement, que ce soit à la banque, à la boulangerie, à la maison de la presse, et partout ailleurs, derrière le seul clampin qui a 15000 trucs à faire ou à acheter ce jour là, à croire que ça fait 8 ans qu'il n'est pas venu.
- arriver 5 à 10 minutes avant la fermeture d'un établissement, à défaut de pouvoir venir plus tôt, et que la nana en souriant te sort un "Désolé on ferme" qui pour toi résonne cruellement comme un "Désolé on t'emmerde mais on est des branleurs".
- avoir grand beau temps toute la semaine quand on est au bureau (généralement on crève de chaud) et qu'on se tape un week-end pluvieux et orageux où on ne peut pas mettre le nez dehors, à rester enfermé comme des cons chez nous.
- les transports en commun qui sont en retard ("le train TGV numéro 48765 à destination de Nancy arrivera avec un retard de 40 minutes voie B") ou en grève pour on ne sait quelle obscure raison ("le trafic sera fortement perturbé sur la ligne A").
- les hotlines ("Veuillez patienter, un agent va être mis à votre disposition") et cet interminable concerto pour violons qui t'énerve, t'énerve, t'énerve....
- ton PC qui t'abandonne du jour au lendemain avec pour seule lettre d'adieu un énigmatique "fatal error system 0x%ft&76q", te contraignant ainsi à appeler......... la hotline !!!! (et oui...)
Il y a beaucoup d'autres exemples que je n'ai pas cité ou qui ne me viennent pas à l'esprit mais force est de constater que, sans ces petits soucis, la vie quotidienne n'en serait que plus belle, et les gens beaucoup plus calmes et sereins...
lundi 27 avril 2009
"Ecrire, c'est une façon de parler sans être interrompu..." [Jules Renard]
Afin d'occuper les soirées en semaine quelque peu différemment, j'ai décidé de créer ce blog dans lequel j'essaierai de publier régulièrement des articles dont les sujets me tiennent à coeur, et varieront selon l'inspiration ou selon l'humeur du jour...
Je ne prétend en aucun cas avoir un talent quelconque pour l'écriture, ma modeste expérience ne se résumant qu'à quelques piges en tant que "rédacteur en chef" du BDE "Les Raisins" (que j'en profite pour saluer, comme dirait Michel Drucker...) afin d'annoncer nos soirées, qui, soit dit en passant, furent mémorables, voir mythiques...
Mais j'ai toujours aimé écrire, à défaut d'être un lecteur assidû, c'est pourquoi je m'efforcerai de faire de mon mieux et d'aborder des thèmes variés.
Bonne lecture à tous.
Je ne prétend en aucun cas avoir un talent quelconque pour l'écriture, ma modeste expérience ne se résumant qu'à quelques piges en tant que "rédacteur en chef" du BDE "Les Raisins" (que j'en profite pour saluer, comme dirait Michel Drucker...) afin d'annoncer nos soirées, qui, soit dit en passant, furent mémorables, voir mythiques...
Mais j'ai toujours aimé écrire, à défaut d'être un lecteur assidû, c'est pourquoi je m'efforcerai de faire de mon mieux et d'aborder des thèmes variés.
Bonne lecture à tous.
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